jeudi 16 septembre 2010

Permanence des soins en néphrologie

Rappelons que cette permanence des soins est rendue obligatoire par les décrets de septembre 2002 : tout établissement ayant l’autorisation d’activité de l’insuffisance rénale chronique doit assurer une permanence des soins des néphrologues.

Or, alors qu’elle est obligatoire, elle n’est pas à ce jour rémunérée. De plus, les éventuelles dialyses faites en urgence la nuit ou le dimanche par exemple qui sont en règle générale très mobilisatrices en ressources ne sont pas honorées en tant que telles.

Jusqu’à ce jour, nos demandes réitérées de prise en compte de cette permanence des soins n’ont jamais abouti.

L’organisation de la permanence des soins va passer sous l’égide de l’ARS, avec la loi HPST. Il est probable que nous pouvons alors mieux faire prendre en compte notre spécificité. Mais ceci risque de passer par des gardes par territoire. Il nous faudra veiller à ne pas être les supplétifs de nos confrères de l’hôpital public en cas de défaillance. Il vaut mieux que les établissements soient officiellement de garde pour les urgences néphrologiques sur un territoire donné chacun à tour de rôle plutôt que les médecins néphrologues se déplacent…

Libre à chacun de s’organiser comme il le voudra. Bien sûr, ceci devra s’accompagner du paiement des astreintes.

Mais cette bataille n’est pas encore gagnée à l’échelon national. Peut être l’échelon régional permettra une meilleure prise en compte…

Dans cette attente, continuez à envoyer les tableaux de garde aux A.R.S pour demander le paiement des gardes effectuées.

Et préparons nous à nous battre pour obtenir notre dû.

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